Comment j’ai découvert l’impression 3D
Tout a commencé par un incident assez anodin.
J’avais un véhicule équipé d’un écran qui se rabattait automatiquement dès que l’on coupait le contact. Un matin, j’entends quelques petits craquements… et plus rien. L’écran reste bloqué. Après diagnostic, la panne venait d’un simple petit pignon en plastique qui avait cédé.
Je contacte alors le constructeur pour envisager une réparation. Leur réponse ? Remplacement complet du système pour la somme de 900 €. Tout ça pour un pignon cassé ! Autant dire que j’ai eu du mal à digérer la nouvelle.
C’est à ce moment-là que j’ai eu une idée : et si je fabriquais moi-même la pièce ? Je me suis renseigné et j’ai découvert que, par chance, quelqu’un qui avait rencontré le même problème avait déjà modélisé le pignon en 3D. Restait une étape : l’imprimer.
À cette époque, une imprimante 3D coûtait environ 400 €. J’ai hésité un moment, car cela représentait un investissement… mais finalement, en comparant avec les 900 € demandés par le constructeur, le choix était vite fait. Je me suis lancé.
Ce qui devait être une simple réparation s’est transformé en véritable déclic. Après avoir réussi à refaire ce fameux pignon et à remettre en marche l’écran, j’ai compris le potentiel incroyable de cette technologie. Petit à petit, j’ai pris goût à modéliser, expérimenter et créer toutes sortes d’objets.
Aujourd’hui encore, je considère ce premier incident comme le point de départ d’une passion qui ne m’a plus quitté : l’impression 3D.